Mesure de l’impact social de FairMail 2014

Yomira when still at high school

Yomira when still at high school

Après la première mesure sociale de l’impact de FairMail de l’année dernière, nous sommes heureux de vous présenter les nouveaux chiffres pour 2015. Lorsque FairMail a été créé en 2006, en plus de mettre sur le marché des photos avec une vision originale, notre objectif le plus important était d’accomplir notre mission sociale:

 » Donner aux adolescents de situation de pauvreté la possibilité de se créer un avenir meilleur « .

Mais quel impact avons-nous développé au cours de nos huit années de fonctionnement et plus particulièrement en 2014 ? Qu’est-ce que les adolescents accomplissent avec leur revenu ?

 » Gagner tout en apprenant « 

En 2014, les 52 photographes adolescents ont gagné 32.080 euros (20.530 € en 2013) pour investir dans leur propre éducation, le logement de leur famille et dans les soins médicaux. Les meilleurs revenus au Pérou et en lnde ont été pour Elmer et Sandhya avec 2.025 et 3.564 euros respectivement. En deuxième place se positionnent Yomira et Dhiraj avec 1.349 et 2.132 euros chacun.

Le taux de décrochage FairMail est beaucoup plus faible que la moyenne nationale

Ces revenus sont essentiels pour les adolescents pour pouvoir mettre en œuvre leur projet d’avenir et rêves. Mais l’argent seul n’est pas la garantie du succès qui dépend aussi de leur persévérance, de leur situation familiale et de leur motivation pour FairMail.

En raison de l’association de ces facteurs, 21% (20% en 2013) des adolescents qui ont commencé FairMail n’ont pas poursuivi jusqu’à « l’âge de la retraite FairMail» de 19 ans. Ces 11 adolescents ont perdu la motivation soit en cours de route, soit ont été tirés en arrière dans des ennuis par de « vieux amis » ou ont rencontré des problèmes personnels importants qui les ont empêché de continuer FairMail.

85 % (86% en 2013) de tous les adolescents qui ont commencé FairMail ont soit fini ou sont encore à l’école secondaire. C’est un résultat honorable au vu de l’histoire et de la vie des adolescents qui sont membres de FairMail. Surtout, si nous comparons avec la moyenne nationale de 52 % pour les jeunes Indiens qui terminent leur dixième année (et de 65% pour les enfants au Pérou finissant leur études secondaires).

95 % des adolescents FairMail continuent à apprendre après avoir terminé l’école secondaire

Parmi les adolescents qui ont terminés le lycée pendant leur présence à FairMail, 52 % (40 % en 2013) ont poursuivi leur parcours à l’ (pré) université. 43 % (47% en 2013) d’entre eux ont continué sur une formation professionnelle. Seulement 5% (13% en 2013) ont décidé de ne pas poursuivre leur étude après avoir terminé l’école secondaire. Ils ont pu obtenir un emploi qui ne nécessitait pas de formation professionnelle.

83 % des « retraités » FairMail ont brisé la chaîne de la pauvreté

Actuellement, 65 % (68 % en 2013) des adolescents FairMail sont toujours en étude. Parmi ceux qui ont arrêtés, 77% (55% en 2013) ont un travail décent (variant de l’administration, de la construction à la vente). 29% (23 % en 2013) ont leur propre entreprise ou sont travailleur indépendant (variant de boulanger, de fabrication de ballon de football, de photographe à mécanicien). De cette façon, ils ont brisé la chaîne de la pauvreté et peuvent commencer à construire une famille, offrir de meilleures opportunités pour leurs enfants que leur propre famille. (8 % des adolescents ex-FairMail ont déjà des enfants).

Mais tout n’est pas que succès. Encore 17 % (22 % en 2013) des adolescents « retraités » sont au chômage ou ont un emploi marginalisé ou sont instables (variant des tâches ménagères ou la prison). Deux sur trois des adolescents qui sont dans cette situation n’ont pas terminé le programme de FairMail jusqu’à 19 ans. Cela montre l’importance de la démarche d’accompagnement et de l’orientation à long terme de FairMail.

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